samedi 14 novembre 2020

Interview de Jimmy Oihid par le journal "Le Progrès en 2019




Vendredi, soir de la finale de la coupe d’Afrique des Nations, ils seront des milliers à chanter cet air à Lyon et ailleurs. Devant son poste de télé, Jimmy Oihid chantonnera aussi probablement le fameux « One, two, three, Viva l’Algérie ! » qu’il a popularisé au début des années 1990.

Si l’origine de ce refrain est complexe, nul doute que le chanteur, avec sa version reggae, a largement fait connaître l’hymne des supporters algériens.






À 55 ans, le Villeurbannais d’origine est revenu se mettre au vert « à la campagne » depuis mai. « Dubaï, c’est bien pour le sport mais, bon, il fait quand même presque tout le temps 40 degrés ! » Celui qui a arrêté le show-biz depuis six ans se souvient bien du moment où cette chanson a percé pour lui, en 1997. Cette année-là, il connaît quelqu’un qui travaille pour “Taratata ”, l’émission de Nagui. « Ils devaient accueillir Elton John, raconte-t-il. Mais il avait dû décommander au dernier moment. » Remplaçant surprise, il jouera ainsi ce qui est alors le chant One 2 free avant d’interpréter un autre morceau avec le chanteur algérien Khaled. « Il y avait aussi Jimmy Cliff, mais il ne voulait pas faire un morceau reggae, alors j’y suis allé », rigole-t-il.

Ce passage télévisuel fait sa renommée et celle de la chanson. À la suite de l’émission, il va faire une quarantaine de dates en Europe et son refrain va vite être repris par tous.


Du chant au… tir à l’arc

Depuis, le chanteur a laissé la corde des guitares pour celle, plus tendue, du… tir à l’arc. « Et oui, de l’arc à la poulie », précise-t-il, tout sourire. Lassé du monde du show-biz et confronté à la difficulté de continuer à être musicien « indépendant », il s’est lancé dans le sport, une autre de ses passions. Vivant entre Dagneux et Dubaï, il dit travailler là-bas avec l’équipe algérienne et pour un club de l’émirat.

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Interview mardi 1er Juin 2021 20h-22h